Église de Saint Pierre de Abragão

Déjà en 1105 l'église de Saint Pierre de Abragão est référenciée. Au cours des siècles, elle a été la cible de plusieurs reconstructions, récupérations et restaurations dont la dernière a été de la responsabilité de la Route du Roman. Le voyage dans la vallée du Tâmega commence ici, dans une église qui a toujours un chevet de style roman.

À l'extérieur de la chapelle on peut observer une frise composée de motifs géométriques qui peuvent avoir des influences mozarabes et visigotiques. À l'intérieur, le chevet est rectangulaire et composé de deux sections et des contreforts décalés. La décoration de la chapelle est sur le thème végétal dont l'arc de triomphe qui est surmontée d'une rosace en forme d'une étoile à cinq branches.

Les bases bolbiformes, les colonnes adossées et les chapiteaux, trop volumineux par rapport au manque d´ hauteur du chevet, ont des thèmes décoratifs similaires à ceux du portail principal du monastère de Travanca (Amarante). Le retable doré est de l´époque baroque

Nous ne pouvons oublier le contraste qui existe entre les murs blanchis à la chaux de la nef et la peinture murale dans des tons de bleu de la paroi de l'arc de triomphe qui transmet une lumière et un caractère unique à cette église.

En 2006, pendant des travaux dans un bâtiment (qui a été utilisé comme atelier de forgeron) près de la mairie ont à découvert des pièces, certaines formant un ensemble, d´autres sculptées, qui appartenaient à l'ancienne nef de l'église. On a retrouvé des chapiteaux, des bases, des fûts et des voussoirs qui appartenaient à un portail qui nous fait conclure que la nef aurait d´énormes dimensions inhabituelles pour l´époque. Ces pièces ont été le leitmotiv pour la construction du Centre d'Interprétation de la Sculpture Romane, dans les environs de l'église de Abragão.

Église de São Gens de Boelhe

L' église de Saint Genès de Boelhe se distingue immédiatement, non seulement pour sa petite taille, mais aussi par le magnifique paysage qui se trouve autour d´elle.

Situé dans une marge de la rivière du Tâmega, l'église sans culte et presque vide à l'intérieur mais conserve toujours l'affection des ses habitants.

La tradition attribue la Fondation de l´église de Boelhe à D. Mafalda, fille de D. Sancho I, ou à sa grand-mère qui portait le même nom. Mais la théorie veut que ce soit à la Sainte Mafalda qui gagne l´avantage puisqu'elle a été élevée par Urraca Viegas de Ribadouro, patronne du monastère de Tuías (Marco de Canaveses), en l'honneur de Louredo, appartenant à son éducatrice. Ceci renforce l´idée que c´est été D. Mafalda, la sainte, la fondatrice de Boelhe et Abragão.

L'église d'une seule nef et de chevet rectangulaire dispose de pierres de tailles de grandes qualités où l´on trouve encore les acronymes d'une demi-douzaine de tailleurs de pierre différents .

L´ornementation est très au-dessus de la moyenne, particulièrement au niveau des chapiteaux avec ses palmettes taillées en biseau, typique du « roman rural » du bassin du Sousa, ornés de croix graphiques à l´intérieur de cercles qui pointent vers des influences décoratives de l'architecture préromane des époque wisigothique et mozarabes.

La qualité de la décoration se retrouve également dans les modillions, surtout du côté nord, avec des motifs allant de têtes de taureau jusqu´a des hommes transportant des pierres ou des motifs géométriques.

Le portail est très similaire a ceux des églises de Unhão, de Airães et de Sousa, dans la municipalité de Felgueiras. Beaucoup d'éléments qui sont parvenues jusqu'à nous aujourd'hui sont le résultat de l'interprétation faite lors de la rénovation effectuée par la direction générale des monuments nationaux et bâtiments entre 1929 et 1948, par quoi beaucoup des caractéristiques du roman ont été dénaturé.

Église du Sauveur de Cabeça Santa

Cette église, datant des premières décennies du XIIIe siècle. ., Elle est apparue dans les textes de 1258 comme l´église « du Sauveur de Gândara ». Seulement à la fin du XVIIe siècle. elle commence à être appelée de « Cabeça Santa » (tête sainte) en raison d'un crâne conservé dans un reliquaire d'argent et exposé sur un autel dans la nef de l'église.

La ressemblance architecturale et décorative avec l' église de Saint Martin de Cedofeita et, donc, avec la cathédral de Porto, ne sont pas négligeables, car ils peuvent être vus des parallèles dans la décoration des portails, des sculptures, dans l´arc et dans les chapiteaux.

Puisque nous sommes à l'intérieur du temple, vous remarquerez peut-être la simplicité de la couleur, des autels, des peintures, des images ou du mobilier liturgique. La grande différence est dans la chapelle de notre Dame du Rosaire, revêtue d´azulejo qui joue en harmonie avec le bois taillé en or et le bois-noir. Un travail magnifique en style Baroque.

De retour vers l'extérieur par le portail ouest nous trouvons un tympan où l´on voit des têtes de bovins et des chapiteaux avec des oiseaux affrontés. Dans un des chapiteaux apparaît la figure d'un homme pris dans les mâchoires d'un animal qui peut être interprété comme l'homme emprisonné par le péché.

Dans la sortie latérale, vous trouverez un autre caractère distinctif: un saltimbanque qui semble être au milieu d'une démonstration de ses habilités en se tordant dans une des chapiteaux à côté d´autres êtres fantastiques et des oiseaux.

Avant de partir, n'oubliez pas de passer par les trois tombes creusées dans la roche qui se trouvent derrière l´église.

Monastère de Sainte Maria de Vila Boa do Bispo

La tradition dit que ce monastère a été fondé entre 990 et 1022 par D. Monio Viegas, frère de D. Sisnando, évêque de Porto entre1049 et 1085, érigée sur le site où il y a eu un affrontement entre les chrétiens et les Maures où D. Sisnando s´est fait assassiner.

Dénommé dans les siècles. XI et XII comme « le monastère de Sainte Marie de Vila Boa », ce monastère était déjà lié aux chanoines de Saint-Augustin dans le milieu du XIIe siècle. et étroitement lié à la puissante famille des Gascos de Ribadouro. Aux siècles. XIII et XIV ce fut l'un des monastères les plus riches et les plus puissants de la région.

Au-devant l'église, nous trouvons les éléments les plus originaux de l´époque romane. Bien qu'incomplètes, les deux arcades-aveugles qui entourent le portail principal, entièrement rénové à l'époque moderne, Il est toujours possible de voir sur les voussoir, des animaux face à face.

Vila Boa Bispo pourrait bien être un exemple unique dans l'architecture romane portugaise en raison de la façon de décorer la façade qui reflète l'influence étrangère.

A l'intérieur du temple, les murs blancs de la nef contrastent avec l'autel en bois doré et l´arc de triomphe.

Sur le plafond de la nef, ont été découverts, en 2006, des magnifiques peintures du 17ème siècle qui représentent des thèmes hagiographiques.

Église de Saint André de Vila Boa de Quires

L'église de St. André de Vila Boa de Quires, est l´une des plus élaborée de la région du Tâmega, elle a été fondée surement avant 1118 puisqu'elle a été décrite dans des textes de cette époque.

La façade est constituée de deux éléments: le portail principal et une fenêtre immédiatement au-dessus. Ce modèle est similaire à l'église de Barrô (Resende) et dérive de la cathédral de Coimbra.

La fenêtre, a un tympan avec une croie évidée (ie, avec ouverture vers l'intérieur), et flanquée par des archivoltes allongées, reposant sur des colonnes avec des chapiteaux sculptés.

Le portail a des influences du monastère de Paço de Sousa (Penafiel) avec ses chapiteaux aux motifs végétaux. Les corbeaux présentent des formes de têtes de bovins comme à l'église du Sauveur de Tabuado.

À l'intérieur de l'édifice la couleur du chevet en contraste avec les murs nus de la nef.

L'arc triomphal, composé de trois archivoltes, est composé de chapiteaux où sont sculptés des palmettes et des sirènes aux queues entrelacées.

Dans le sanctuaire, le retable est néoclassique et les parois sont recouvertes d´azulejos caractéristiques de la première moitié du siècle. .. L'ensemble se complète avec les peintures de la voute qui racontent des scènes du procès et de la passion du Christ, dont le parcours se termine dans la peinture sur l'arc de triomphal, de la nef.

Église de San Isidoro de Canaveses

Cette petite église a probablement été construite dans la seconde moitié du XIIIe siècle. et est un exemple de plusieurs dialectes de l'architecture romane, comme le roman de Porto (les tores des archivoltes), le roman de la vallée de Sousa (alternance entre les fûts cylindriques et prismatiques) et le roman de Braga (palmettes).

Les modillons sur les deux côtés prouve l'existence de porches. Si sur côté nord ils sont lisses et rectangulaires, les modillons présents du côté du Sud ont des motifs ornementaux. Quels motifs? Eh bien... un phallus, par exemple. Oui, vous avez bien lu. Cette église présente un motif phallique dans son ornementation. Pourquoi? Ça pourrait être évocateur de l'art Romain et des cultes païens. Nous ne pouvons pas oublier que le profane se trouvait à l'extérieur de l'église et à l´intérieur régnait le divin.

A l'intérieur, les murs de la nef sont en brute et froid et l' ambiance est sombre. Dans le sanctuaire, précédée d'un arc légèrement brisé, il n' existe plus de retable dut à une intervention en 1977. Au lieu de ça, il y a une peinture murale, signée par le peintre Moraes, dans le mur du fond et sur les parois latérales. L'artiste est méconnue, mais le triptyque nous montre la Vierge et l'enfant et Sainte Catherine d'Alexandrie. On remarque que quelque chose manque à l'image et on nous indiquer les traces d'une crosse et la partie inférieure d'un manteau. Certainement au centre il y aurait le saint patron de l'église, mais où est Saint Isidore? Au moins nous savons où est sa tête. Est discrètement exposée près de l'autel.

Sur les murs adjacents, on voit Saint Michael pesant les âmes et, de l´autre côté, Saint Jaques représenté en pèlerin. Il est également temps pour nous de suivre notre propre « pèlerinage » de la route du roman.

Église de Sainte Marie de Sobretâmega

Rejoindre l'église de Santa Maria de Sobretâmega c´est créer un lien avec la rivière, et nous perdre dans les eaux calmes qui baignent Marco de Canaveses.

Nous sommes sur la rive droite du fleuve Tâmega, sur une colline avec vue sur le nouveau pont. Une petite église, exemple de ce qu'on appel « Roman de résistance », s´élève sobre et fermé sur elle-même, sans colonnes ou chapiteaux sur le portail d'entrée.

Les fissures laissent entrer assez de lumière pour éclairer les murs blancs de la nef. L'intérieur il reste peu de roman, ayant été remplacé par des styles modernes comme le retable en bois doré appelé de style national.

De l'autre côté du ruisseau, l'église de St. Nicolas de Canaveses nous appelle. À l' époque médiévale, D. Mafalda, fille de D. Sancho I, aurait fait construire le pont de Canaveses. Le pont, de dimensions exceptionnelles pour l´époque (il aurait 5 arcs), a été remplacé par un autre en 1940 et quelques décennies plus tard, submergé à la suite de la construction du barrage do Torrão (Marco de Canaveses).

Église Saint-Nicolas de Canaveses

Sur la rive gauche du fleuve Tâmega, nous trouvons l'église soeur de Sainte Marie de Sobretâmega, l'église de St. Nicolas de Canaveses, situé près de l'ancien pont de Canaveses, de nos jours submergé en raison de la construction du barrage du Torrão. Malgré sa faible densité populationnel, la ville de Canaveses a maintenu une importance qui était encore très pertinente au XIVe siècle. .. C'est là que la paix s´est établie entre père et fils, le Roi D. Afonso IV (r. 1325-1357) et D. Pedro I (r. 1357-1367) le 5 Août 1355.

Cette petite église est un autre exemple du « Roman de résistance » par l'absence d'ornementation dans le portail occidental, mais aussi de colonnes. Elle est composée d'une seule nef et d´un sanctuaire rectangulaire. Naturellement, les grandes fenêtres ne sont pas de l'âge roman.

Digne d´intérêt, c'est ce qui reste de la peinture murale, découverte accidentellement en 1973, quant a été faite l'électrification de l'église. En plus d´êtres nombreuses, l´ensemble des fresques Saint-Nicolas sont importantes par le fait de, d´un point de vue stylistique, d´avoir une claire relations avec les fresques des autres églises voisines, en particulier: Valadares (Baião); Gatão (Amarante) e Vila Verde (Felgueiras).

Église de Saint Martin de Soalhães

C'est une autre de ces églises avec un environnement superbe. Situé dans un espace ample, avec vue sur les montagnes autour, l' église de Saint Martin de Soalhães démontre encore de l'importance qu´elle à eut a l'époque médiévale, tout d'abord comme monastère et plus tard comme église paroissiale.

Le portail principal, est proto-gótico, sans tympan avec des archivoltes qui s'appuient sur des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de motifs végétaux et d´animaux sauvages.

En entrant dans la nef, nous devons nous arrêter pour nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Les azulejos en bleu cobalt, les images en relief sur les côtés, nombreux coffres au plafond qui conduisent nos yeux jusqu´au sanctuaire. On reconnaît l´ « horreur du vide » des styles plus modernes. En effet, Il semble que rien ne reste à décorer.

En comparaison avec la nef, le sanctuaire est particulièrement dépouillé d' ornementation. L´unique marque de prestige est la tombe qui a dû recevoir le corps d´un des premiers nobles ou de ses descendants entre le XIIIe et le. XIVe siècle.

L' église de Saint Martin de Soalhães a été l'une des plus grandes surprises de cette route, par le contraste qu´il existe entre la simplicité extérieure et l'exubérante beauté de l'intérieur. À ne pas manquer.

Église du Sauveur de Tabuado

Ce qui attire l'attention tout de suite dans l´église de Tabuado c´est le cloché collé à la façade principale du temple. Il crée un effet perpendiculaire diffèrent des autres bâtiments de la route.

Le portail principal se distingue par la qualité de sa conception. Le tympan appuyer sur des corbeaux en forme de têtes de bœuf, les perles, les animaux face à face, la conception de l'arc environnante qui forme un réseau de losanges et de « demi-sphères » ou perles, des motifs récurrents dans le roman de la vallée du Tâmega.

A l´intérieur, on voit à nouveau des pierres de taille lisses, les murs très crus à l'imaginaire que les interventions du XXe siècle. avaient de l'époque médiévale. Les fissures sont là pour transmettre la lumière nécessaire pour éclairer le peu de décoration de la nef et du sanctuaire.

C'est au cours d'une profonde intervention que l´on a découvert l´unique fresque de cette église, sur le mur du fond de l'abside. Il s'agit d'une image du Christ Sauveur flanqué de Saint Jean-Baptiste et Saint Jaques. Realisée au début du XVIe siècle. ,, la fresque de Tabuado est un exemplaire unique, puisqu´on ne connait aucun autre travail effectué par le même atelier .

Pont d´Arco

En suivant sur un chemin, qui devient de terre battue, on arrive au pont d´Arco. Le pont est entouré d'un paysage luxuriant où la rivière Ovelha passe sans hâte.

Jusqu'au XIXe siècle. il se trouvait au cœur de la municipalité de Gouveia. Actuellement il relie les rives de deux paroisses, Folhada e Várzea da Ovelha e Aliviada.

C'est un pont d´un unique arc, de grandes dimensions, sur lequel se tient un tablier en dos d´âne, avec ses gardes.

Malgré son apparence romane, Il est probable que sa construction se soit faite dans la période moderne, au cours de laquelle on a continué à reproduire les modèles du moyen-âge. Le fait de ne pas utiliser un arc brisé indique une construction plus tardive.

Où il n'y a aucun doute s'est dans l'envie de rester pour toujours dans ce lieu et d´absorber les sons de la nature.

Église de Sainte Marie de Jazente

L'église de Sainte Marie de Jazente a commencé comme une institution monastique. Au XIVe séc. ., l´existante de nonnes et d´abbesses sont encore documentées. La construction de ce temple a dut être dans les dernières années du XIIIe siècle. ou du début du XIVe siècle. ..

Les aspects liés au « Roman de résistance » sont évidents. Le portail principal n'a pas de colonnes, ni de très grandes décorations, sauf une petite croix pâtée et percée, les modillons sont lisses et de profil quadrangulaire. Sur le portail sud, nous voyons cinq ouvertures circulaires placées en croix et entouré d'un double cercle de granit.

À l'intérieur règne, encore une fois, la simplicité. Dans la dernière intervention de récupération de la part de la Rota do Românico, les murs ont gagné une vie nouvelle avec la peinture blanche qui reflète et amplifie la lumière entrant par les fissures.

Digne d ´intérêt est l´arc triomphal qui, bien que brisé, ressemble plus à un arc abattus. Dans le sanctuaire, les azulejos de style mudéjar ont un motif floral stylisé.

A Sainte Marie de Jazente il est, aussi, vous pouvez aussi voir une image de la Vierge avec l'enfant, datant de la seconde moitié du XVe siècle. .. Faite en pierre calcaire, polychrome, cette pièce suit les paramètres des modèles gothiques, représentant le dévouement de la mère et l'amour filial avec l´enfant qui toucher son visage.

Pont de Fundo de Rua

Construit où est, aujourd'hui, le lieu de Rua (rue), Classé dans le Village de Portugal par l´Association de Tourisme de Villages, le Pont de Fundo de Rua se trouve sur l'un des deux chemins qui fait face à la Montagne do Marão.

Oeuvre de la période moderne, peut-être de 1630 comme indiqué sur la base de la croix sur rive gauche, ce pont a dut être construit sur le site où il y aurait eu un autre de l'époque médiévale.

C'est un pont en pierre, appuyé par quatre arcs de dimensions inégales (Oui, regardez de près, certains sont plus grand que d'autres), sur lequel repose un tablier légèrement surélevé, au-dessus de l'arc supérieur. Les piliers sont protégés, en amont, par des arrière-becs pointus, en aval, par des contreforts.

L'importance historique de ce pont s´est signalée à travers les âges. Il a souffert les conséquences des Invasions Françaises en 1809 après avoir été, plus tard, immortalisé dans les romans de Camilo Castelo Branco.

La zone environnante est incroyable et invite au repos. Nous pouvons nous détendre quelques instants sur le l´herbe, ou mouiller les pieds dans les eaux douces et calmes du fleuve Ovelha. Le bar , qui doit s'ouvrir qu'en saison estivale, est un atout à la pleine jouissance de ce paysage.

Église de Sainte Marie de Gondar

Petite église dédiée à la Vierge Marie. Sa fondation est liée à la lignée des « Gundar ». Cette famille a contrôlé une vaste zone dans la région environnante, autant à niveau géographique, que social. Cette abbaye était le lieu d´accueil pour les filles de « Gundar», qui plus tard s'est converti en panthéon familial. Les ordres féminin qui fréquentaient cette région ont été éteints par l'évêque de Porto et ont été sécularisé. Le premier prêtre , Pedro Afonso, y a apporté une des pièces les plus emblématiques de ce lieu (et qui est maintenant dans la nouvelle église de la paroisse): Notre Dame de la chaise, une image dans laquelle la Vierge apparaît assise et en train d'allaiter son enfant.

Les traces du roman présent dans ce temple nous mènent à croire à une construction tardive, de la fin du XIIIe siècle. ou du début du XIVe siècle. .. Le portail principal ne présente plus aucun des ornements romans typiques. Il ne comporte aucune colonne, les archivoltes se soutiennent sur des pieds-droits et le tympan est lisse. L' unique élément décoratif réside dans l'archivolte extérieure où est visible le motif échiqueté.

À l'intérieur, l'église est pratiquement nue. Le gris des murs en granit et du sol est uniquement interrompu par une fresque qui orne la sous-face de la niche de la paroi du fond.

Ne manquez pas l'occasion de visiter le village d' Ovelhinha, dans la rive de la rivière Fornelo. Ce village du Portugal a été brûlé pendant les Invasions Françaises, mais conserve encore aujourd'hui quelques maisons qui ont été alors détruites.

Église du Sauveur de Lufrei

Comme beaucoup de bâtiments appartenant à des ordres monastiques, l'église du Sauveur de Lufrei a été aussi construite dans une vallée fertile près du confluent de deux ruisseaux.

Ce temple est un témoignage du Roman de résistance comme d'autres de cette région. Exempte de détails décoratifs sculptés, l'église de Lufrei est seulement éclairée que par des fentes étroites positionnées à des points clés du bâtiment: sur le portail principal sur l´arc et une seule dans chaque côtés de la nef. Les modillons de profil quadrangulaire sont lisses, témoin de son caractère tardif, ainsi comme l'arrangement des portails, qui s´inscrit dans l'épaisseur des murs, sans colonnes, ni tympans.

À l'intérieur il y a peu de traces, de style roman, visibles. Nous sentons juste l'esprit roman de cette église à travers de la dimension de l'arc de triomphe qui enferme le sanctuaire ou les fissures qui l´éclairent de forme si ténue.

Sur la paroi nord de la nef on peut voire des fresques d'un Saint André, accompagné d'une inscription de 1608.

Église du Sauveur de Real

L'église du Sauveur de Real fait honneur à son nom en s'élevant sur le chemin qui nous mène à elle. Pour n'y avoir plus de culte depuis 1938, quand a été construite la nouvelle église de la paroisse, celle-ci était dans un état de dégradation avancé que la Rota do Românico, en temps utile, a su arrêter par une intervention de fond.

L'église a encore quelques traces du roman, cependant, sa construction tardive, peut-être du XIVe siècle. ., explique l'absence de tympan, dans le portail principal. Les colonnes ont des chapiteaux avec des sculptures peu volumineuses et deux archivoltes, en plus d'être brisées, ont des tores. Une adaptation de l´influence du roman de Porto qui est arrivé ici par le monastère de Travanca (Amarante).

Avant l'intervention de la Rota do Românico, l'intérieur avait un arc triomphal composé de deux archivoltes. Le caractère dépouillé de cette église est accentué par l'enduit de plâtre qui couvre l'ensemble de l´édifice, mettant en évidence les deux croix de consécrations Romanes, pâtées et inscrites dans un cercle.

L'intervention que cette église a soufferte nous laisse l´espoirs quant à son avenir et l'amélioration de son environnement.

Monastère du Sauveur de Travanca

La grandeur de ce monument se voit et se ressent à mesure que l´on glisse sur la route vers la vallée. Un bâtiment austère et granitique nous reçoit près d´une tour à l'aspect militaire .

La Fondation du monastère a été traditionnellement attribuée à Garcia Moniz (1008-1066), fils de Monio Viegas, le Gasco, Il est considéré comme le fondateur du monastère de Vila Boa do Bispo (Marco de Canaveses). Ces deux monastères sont, ainsi, liés par vois « familial ».

La puissance et la richesse du temple sont bien présentes dans cet ensemble monumental médiéval, église et tour, celle-ci est l´une des plus élevés de l'époque médiévale au Portugal.

Le portail principal est très ornementé grâce aux archivoltes avec des tores diédriques, influence du roman de Porto, des corbeaux en formes de bovins soutiennes le tympan lisse et une rangée de corbeaux rectangulaires ont été ajoutées dans une restauration réalisée en 1930. Mais ce qui se distingue le plus dans ce portail, c'est précisément la sculpture de ses chapiteaux, très saillant, petite et très délicate, considérée comme la meilleur de la région.

L'église est éclairée par des ouvertures étroites, dont celles de la nef centrale qui sont plus orné, et ont même des colonnes qui soutiennent des tores dimétriques.

À l'intérieur la grandeur de l'espace contraste avec son aspect sombre. Nous sommes confrontés à un des espaces des plus rythmé de l'architecture romane Portugaise. Les arcs, or parfaits, or brisés, sont appuyés sur des colonnes dont les chapiteaux sont décorés de forme à remplir une fonction catéchétique.

On s'aventure dans la sacristie où a été transféré les restantes sculptures et les peintures qui étaient distribuées au long de l´église. Au plafond, des caissons montrent des peintures de sémantique religieuse.

C´est sans doute l'un des monuments les plus imposants et impressionnants de la Rota do Românico.

Monastère de Saint-Martin de Mancelos

Une grande place nous emmène jusqu´à la façade du monastère de Saint-Martin de Mancelos où un personnage albe, représentant Saint Martin, nous observe immobile.

Situé dans des terres fertiles, ce monastère existait déjà, au moins, en 1120 selon la bulle de Callisto II.

Le premier arc nous laisse entrer dans le narthex, avec quelques signes de détérioration, mais qui valorisent ce temple. Parce qu´il y a peu de monuments qui conservent encore le, narthex.

Le portail principal présente quatre archivoltes légèrement brisées qui reposent sur d'élégants chapiteaux où les sculptures dénoncent l'entrée dans le style gothique, des motifs, végétalistes ornent ces mêmes chapiteaux. Le tympan est soutenu par deux corbeaux où deux personnages ont été sculptés , style atlantes, l´un féminin, l´autre masculin.

À l'intérieur s´imposent à nouveau les pierres de taille en granit, lisse et gris. On y trouve deux autels latéraux et un sur le côté de couleur clair et une peinture de la Vierge du Rosaire, enveloppé par une bordure de roses. Le sanctuaire est dominé par un retable qui occupe la totalité de la paroi et où prédomine le bois doré.

Nous sortons par une porte latérale dans ce qui serait le cloître. Une vaste et indomptée végétation se propage à travers l'espace de l'autre côté du mur et où l´on ne peut faire d´interventions parce que c'est une propriété privée. Nous sommes montés à la tour afin de découvrir ce qui cache de l'autre côté. La surprise est immédiate. Un cloître rectangulaire conserve encore une vieille fonte ornementée. Des maisons , ferment l'enceinte tandis qu´elles sont avalées par le temps. L'espace idyllique est là, manque juste le bon sens pour le laisser revenir à la vie

Monastère du Sauveur de Freixo de Baixo

De l´eau. On entend l'eau qui coule dès qu´on arrive au monastère du Sauveur de Freixo de Baixo. Le site apporte une paix et une tranquillité seulement brisée par le passage occasionnel d'une voiture. Nous supposons qu´en 1120, date avant laquelle on pense que ce bâtiment a été construit, Il n' y avait pas ce genre de problèmes, bien qu'il se trouve à côté d'un chemin d'accès où, au milieu du XVIIIe siècle. une grande partie du trafic passais encore entre le Minho et Trás-os-Montes.

La source qui existe où était l'ancien cloître nous mène autour d'un monument majestueux, jusqu'à arriver à ce qu'il reste d´un narthex.

L'église se distingue par la différenciation des volumes de ses éléments, mais du roman il reste peu de chose que la façade principale et les fondations du côté sud de du narthex qui définit un atrium carré.

Les trois archivoltes du portail reposeent sur des colonnes dont les chapiteaux sont décorés de motifs végétaux . L'arc enveloppant la frise est orné de cercles enchaînés. Sur le côté droit, le clocher s'élève vers le ciel. On peut encore voir la marque que la corde de la cloche à laisser au fait d´être tirée au cours des siècles.

À l´intérieur on ne voit que granit et une petite chaire du côté droit. Mais à côté, on peut voir une fresque. C'est une scène de l´Epiphanie du Seigneur, une oeuvre attribuée a à l'atelier dirigé par Maître de 1510, également en charge des peintures de São Mamede et de Vila Verde (Felgueiras) et à Saint Nicolas de Canaveses (Marco de Canaveses).

Avant de suivre notre voyage nous passons par le sanctuaire où demeure un retable en bois doré de style baroque national . On peut voir que cette église a subi une intervention profonde entre 1941 et 1958 de forme à rendre à ce monastère ce qu'ils considéraient être style"primitif".

Église St. André de Telões

L'église de Saint-André de Telões est entourée par les maisons de la petite ville. C´est un impressionnant bâtiment où ressort le clocher, avec ses trois cloches, dans la partie supérieure du narthex. Derrière lui, une rosace à six branches fait compagnie à une montre contemporaine.

Le bâtiment, probablement construit à la fin du XIIe siècle. ou au début du XIIIe siècle. ., a plusieurs cicatrices visibles dues aux interventions et aux rénovations faites au fil des ans. Des portes et des ouvertures ont été fermées, des fenêtres ont été ouvertes. Restent les contreforts, pour soutenir la voûte du sanctuaire. Le portail principale est composé d´archivoltes sans décoration et un tympan lisse soutenu par des corbeaux cannelés qui démontres une architecture de résistance.

Profondément transformée, c´est le chevet qui garde les principaux vestiges roman. Sur l´arc triomphale les bases de bolbiformes sont plus contemporaines, les impostes ont un dessin tardif et les robustes chapiteaux illustrent des thèmes végétaux

L'église est richement ornée de divers autels de style moderne. Une des peintures murales représente la Nativité , une oeuvre qui peut être attribuée à l'atelier identifié comme du Maître Délirant de Guimarães, du aux torsions de tête et des gestes qui mettent l'accent sur le mouvement. À signaliser aussi, une Cène, représenté en bas-relief datant du XVIIIe siècle. .. C'est un travail magnifique qui semble avoir été un défi pour les professionnels de la restauration. Nous espérons pouvoir le garder entre nous pendant encore longtemps.

Eglise de Saint-Jean-Baptiste de Gatão

Gatão e été une excellente occasion d'assister, en direct, à l'important travail que la Rota do Românico fait pour que les monuments regagnent leur splendeur d'antan et leur intégration dans la communauté.

Jusqu'à il y a quelques années coupée par la voie ferrée de Livração (Marco de Canaveses) à Arco de Baúlhe (Cabeceiras de Basto), aujourd'hui elle a une piste cyclable qui traverse de superbes paysages.

Quand nous sommes arrivés ils étaient en cours des travaux de restauration de cette église qui a été construite pendant les siècles XIII-XIV.

Caractéristique thypiquement romane c´est la corniche sur des petits arcs soutenue par des modillons lisses, influence de la cathédrale de Coimbra.

En entrant nous entendons de la musique qui nous a semblée Baroque du fait d´être jouée au clavecin. Sur le mur du transept, un artiste procédait à la récupération d´une fresque représentant le martyre de Saint Sébastien . Nous sommes restés un instant à observer l'expertise et la patiente avec laquelle le travail était fait. Sur côté gauche est perceptible la fresque du Couronnement de la Vierge et au sommet une représentation du Calvaire.

L'arc est composé de deux archivoltes brisées, mais facettées et lisses, et est entouré d'une frise échiquetée. L'archivolte repose sur deux colonnes, dont le fût bas et épais exhibe deux imposants chapiteaux sculptés, avec une composition formée de motifs végétaux et de roulements.

Dans le sanctuaire il y a toujours deux peintures en bon état: du côté de l'Évangile, Christ portant la Croix et , de l´autre côté, Saint Antoine de Lisbonne.

Sur le mur du fond il reste une brèche qui illumine l'ensemble de l'espace. Nous partons vers un nouveau monument, mais non sans avant faire une visite à la tombe du grand écrivain portugais Teixeira de Pascoaes, qui repose dans le cimetière en face.

Château de Arnóia

Nous voici dans l'unique château appartenant à la Rota do Românico. Bien qu'il faille un œil de Lynx pour le découvrir à travers la forêt qui le précède. Il a fallu que l´on soit presque sous son ombre pour le voir.

Nous nous sommes arrêtés , d´abord, près du Centre d´interprétation du Château de Arnoia, pour une visite et une explication préalable de plusieurs aspects distinctifs de ce monument.

Le chemin jusqu´au murailles se fait à pied, à travers le petit bourg du château, considéré comme Village du Portugal. Connu dans l'antiquité comme la « Villa de Basto », il a été le siège de la municipalité jusqu'en 1717. On a pu voir , ainsi, le pilori, la pharmacie et la maison d´audiences après laquelle nous avons pris vers la droite pour commencer la montée jusqu´au château.

Avec les maisons à nos pieds, nous sommes entrés dans la cour intérieure de forme triangulaire. Quatre éléments s'affrontent pour encadrer ce château dans l'architecture militaire romane: le donjon (introduit par l'ordre du temple); la tour quadrangulaire; l´existence d'une seule porte et la citerne souterraine dans la Cour murée, pour s'il était nécessaire, survivre à de les longues périodes de siège.

Construit au sommet d'un mont, le château de Arnoia a un large panoramique où vous pourrez admirer les montagnes de Marão et Alvão, à l´est, et les montagnes de Cabreira et Lameira, au Nord et à l´ouest. Facile à identifier est le Mont Farinha, plus connu par Senhora da Graça, dans la municipalité de Mondim de Basto.

Église de Sainte Marie de Veade

Cette fois, nous avons commencé par visiter l'intérieur. Au dernier étage sont gardés des objets qui montrent les transformations que cette église a souffert. Dont la plus radicale (et , peut-être, la moins évidente) c'est qu´elle est en fait à l'envers. En vérité, elle est orientée d'un façon opposée à toutes les autres. La reconstruction de 1732 obligée à une réorientation de l'église, après avoir ajouté un nouveau chevet, maintenant positionné à l'Ouest et de plus grande dimension. Elle est construite à l'encontre de qu´est la règle dans l'architecture canonique.

L'intérieur il reste peu du style roman. L'ensemble de l'espace a été modifié pour recevoir plusieurs autels latéraux et collatéraux.

Le retable met en évidence toute la splendeur du Baroque dit johannique ou national. Ici, le trône eucharistique est surplombé d'une voûte semi-circulaire et d'un lambrequin d'où pendent des rideaux que deux anges tiennent en mains.

Dans toute l´éxtension de la nef s'étend une plinthe de azulejo bleu cobalt sur fond blanc.

Ce temple a ses origines dans un petit ermitage fondé sur une propriété privée qui au XIIe siècle. était liée au lignage des Guedeões. Avant 1258 lechanoine Gomes Alvites vendit l'église et toutes les fermes à l'Ordre de l'Hôpital.

À l´extérieur le portail principal, appartient à l'époque Baroque. Le portail nord est dans une curieuse position, Il est de nos jours presque au milieu de la façade en raison de l'abaissement de la chaussée.

Sur le portail du Sud, on y distingue une paire de sirènes à double queue qui ornent les premiers voussoirs de chacune de ses archivoltes.

L'espace environnant est très agréable, cependant, dans quelques années, l'église de Sainte Marie de Veade pourra avoir un lac même à ses pieds. Avec la construction d'un nouveau barrage sur la rivière Tâmega (si la construction se réalise) les champs du côté Sud seront inondées, et transformera radicalement le paysage environnant.

Église du Sauveur de Ribas

L'architecture romane à l´extérieure même si on y a ajouté un clocher dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Les parements ne portent pas de marques nous indiquant des interruptions ou modifications au projet primitif et il y a une grande cohérence en matière de décoration. On dirait qu' elle a été construite en une seule fois.

Ici règne la décoration de perles, en relief. Elle se décline dans les deux archivoltes du portail principal et sur la large ouverture qui le courone, sur les corniches du pignon de la façade principale, de celui de l'arc triomphal et de celui du mur du fond du chevet, ainsi qu'au long des corniches latérales de la nef et de l'abside.

À l'intérieur, les murs gris, sont interrompu par de petites ouvertures, donner de l'espace les autels latéraux et à la présence d'images de Saints. Dans la nef se distingue, aussi, la couleur sombre de la voute.

Dans le sanctuaire, les dorures prédominent, bien que, sur le mur du fond de l'abside, derrière le retable principal, a été identifié un important murale importante où est représenté le saint patron de l'église.

Nous sommes retournés à l'extérieur pour ne promener dans le jardin bien entretenu et récupérer des forces pour la fin de cette seconde visite à la Rota do Românico.

Église du Sauveur de Fervença

Nous terminons notre deuxième voyage à travers les sentiers de la Rota do Românico, cette fois, le long de la vallée du Tâmega, avec une surprise.

À première vue, cette église n'a aucun lien avec le style roman. Elle semble, bien plus récente. En contournant l´église, nous notons la présence d'une petite rangée de modillons sculpté qui soutiennent des corniches, mais seulement dans la chevet. Nous regardons avec méfiance notre guide qui simplement souri tandis que nous avançons vers le portail.

Lorsque nous sommes entrés nous n´avons pas pu éviter une exclamation de surprise. Elle est là, au fond de la nef, la raison pour laquelle l'église du Salvador de Fervença appartiennent à la Rota. Le sanctuaire, certainement construit dans le deuxième quart du XVIIIe siècle. ., est fait de granit couramment utilisés dans cette région. Les chapiteaux de l'arc triomphal sont décorés de motifs végétaux et phytomorphes, toute garnie de palmettes du style de Braga dans les impostes.

La nef est le résultat d'une intervention contemporaine, effectuée pendant les années 1970. Les murs blanchis à la chaux contribuent à créer un contraste avec le sanctuaire roman. L'arc triomphal est surmonté d'une composition en azulejos sur l'Ascension du Christ. Digne de note aussi, est une typologie caractéristique du XVIIe siècle. ., le azulejo du genre tapis qui forme la plinthe tout au long de la nef.

L'église du Sauveur de Fervença peut sembler étrange au début, mais c'est une excellente façon de dire au revoir à la Rota do Românico avec un au revoir et à bientôt.